Tuesday, November 2, 2010

La fixité des mains et le contact

Depuis les trois dernières semaines,

j’ai remarqué que mes élèves éprouvaient

des difficultés à maintenir un contact

constant avec la bouche du cheval. Je vais

donc concentrer ma chronique sur ce thème.

En premier lieu, le contact doit venir

directement du cheval. Le cavalier doit se fixer malgré le

mouvement du cheval. Le contact ne doit donc pas partir du

corps mobile du cavalier, parce que le corps bouge et les mains

aussi. De façon imagée, les mains doivent avoir l’effet de rênes

élastiques.

Ainsi au trot enlevé, il faut plier et déplier les coudes à chaque

foulée : la bouche du cheval, les rênes et les mains forment une

continuité. Au trot assis, les mouvements du bassin et du haut

de corps doivent être distincts. Le bassin se synchronise avec le

mouvement du cheval, et le haut de corps reste grand et fixe.

Alors, les mains fixes ne font pas de mouvement de haut en bas

ou de gauche à droite.

Pour avoir un contact constant, le cavalier peut penser garder

une livre de pression constante dans chaque main (la pression

se sent au niveau de l’annulaire). Cette pression est la même

dans les deux rênes et à toutes les allures.

Plusieurs facteurs peuvent influencer la fixité des mains :

l’équilibre, le feeling, la raideur, etc. Quand le cavalier se sent

déséquilibré, il doit se rappeler de se tenir avec ses jambes, et

non ses mains ! Et, pour avoir un contact constant, le cavalier

doit se rappeler que les coudes souples l’aideront grandement.

** Attention : quand le bras du cavalier se raidit, il a tendance à

perdre totalement le contact avec le cheval. Si le cheval ne

ressent plus rien, il perdra sa concentration.

En somme, le contact constant se travaille avec le cheval. Le

cavalier doit donc développer son feeling par rapport à ce que le

cheval ressent. Quand le cavalier sera plus attentif au cheval, il

l’accompagnera d’un contact adapté et adéquat.

** Le contact ne devrait pas ralentir le cheval. Le cavalier devrait

toujours avoir assez d’impulsion malgré son contact constant. Si

le cheval ralentit malgré votre impulsion, peut-être avez-vous

plus d’une livre dans chaque rêne.

La semaine prochaine, ne manquez pas la chronique sur la mise

en main.

Bonne monte !

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