Tuesday, October 25, 2011

Merci



Wow une année pleine d’émotions et de changements. En premier je veux vous remercier, vous mes élèves (Josée M, Camille C, Camille G, Camille P, Caroline L, Amélie, Geneviève L, Marie-Chantal, Pénélope, Florence, Claudia k, Simon, Natacha, Charlotte, Dominique Robitaille, Dominique Rochon, Pauline, Odréane D, Marie-Ève, Marie-Claude, Suzanne G, Suzanne maman, Julie D, Lynou, Marie-Pier et j’espère que je n’oublie personne) merci d’être resté malgré le manque de temps et de disponibilité, merci d’être resté fidèle après avoir été pris en charge par d’autre, vu mon congé, je l’apprécie beaucoup. Il y a eu beaucoup de changement dans la dernière année et je suis extrêmement contente de vous avoir encore autour de moi. Pour quelques-uns, à cause de différentes raisons je ne pourrai plus m’occuper de votre entrainement mais j’espère que vous garderez le feu sacré et que je vous reverrai sur les terrains de compétitions.
Je veux vous féliciter pour le super été de compétition, vous êtes restés focus sur vos objectifs et j’en suis très fier. Cette saison se termine et nous regardons en avant pour la saison 2012 qui est pleine de projet, je me sent très chanceuse de pouvoir travailler avec vous et très privilégié que vous mettiez entre mes mains votre entrainement et votre cheval.
Je vous aime très fort
Xox
Nathalie

Spooky horse

Tout le monde a déjà monté un cheval qui aeu peur. Il ne faut jamais oublier la naturepremière d’un cheval : il est une proie. Lecheval n’attaque pas, il se sauve pour sasurvie. S’il se sent en danger, votre chevalaura comme première réaction de se sauver.Que faire dans cette situation? Premièrement,v o u s devez adopter une attitude très calme et forte.Pensez que vous êtes un cheval : si vous êtes avec un autrecheval et que ce dernier n’arrête pas de sursauter et estnerveux, comment vous sentirez vous ? Vous finirez sûrementpar réagir de la même façon à force de recevoir cette énergienégative. Il m’arrive souvent en tant qu’entraîneur de voir descavaliers réagir à des bruits ou anticiper la peur du cheval avantmême qu’il réagisse. Résultat : le cheval réagit… Et le cavalierde dire : « Regarde ! Mon cheval est si nerveux ».Vous devez avoir une énergie calme et forte, vous devezdégager une énergie « je suis en contrôle, ne t’inquiète pas ». Sivous êtes réellement calme et que votre cheval continue à êtrenerveux, vous pouvez aller montrer ce qui est stressant à votrecheval pour lui montrer qu’il n’a pas à avoir peur. Une fois cetteétape passée, vous devez recommencer votre travail etaccompagner votre cheval au moment où il aurait tendance à sesauver. Ce que je veux dire par accompagner : pensez àquelqu’un qui a peur et vous décidez de le prendre par la mainpour l’aider à passer. Il ne faudrait surtout pas le lâcher ou luidonner une petite tape dans le dos à ce moment-là. Votrecheval a besoin d’être accompagné. Vous devriez mettre votrejambe et garder votre contact constant pendant le momentcritique. Si ça ne fonctionne pas, demandez-vous si votre chevalest attentif à vos aides. Dans un moment de stress, le cheval varépondre beaucoup moins aux aides puisque son attention estsur l’élément qui fait peur. Allez loin de l’élément et travaillez laréponse à la jambe (transitions) et ensuite travaillez la réponse àla jambe latérale (spirales). Quand la réponse est parfaite,retournez et accompagnez le encore (ne le kicker pas, ne tirezpas). Ne lâchez pas. Il faut rester stable et l’accompagner avecune attitude calme et forte! Bonne monte !Nathalie
La saison estivale commence avec ses avantages et ses désavantages. En montant dehors,
il est possible que le cavalier perde ses repères, et du coup, sa précision. Dans le manège
intérieur, les cavaliers s’habituent aux dimensions du manège. Par contre, il devrait porter
davantage attention à la figure elle-même. Par exemple, un cercle de 20 mètres est le même
cercle à l’intérieur et à l’extérieur.
Depuis deux semaines, j’ai commencé à faire travailler mes élèves dans la carrière de
dressage. Nous avons beaucoup travaillé la précision des figures. Le diamètre d’une carrière
peut être de 20m par 40 m, ou de 20m par 60m pour les plus avancés. Ce qui veut dire que
dans une carrière 20X40, il rentre 2 cercles de 20m. Et dans une carrière 20X60, le cavalier peut y faire 3 cercles
de 20m. Vous pouvez vous aider en visualisant les cercles dans la carrière. Dans une carrière, il faut faire attention
à nos points de repère. Si vous partez votre cercle à A ou C, vous devez faire attention aux coins. En fait, si le
cercle commence en C, vous devez faire le coin entre H et C. Puis en C, vous commencez votre cercle en
coupant légèrement le coin en prenant soin de toucher au mur en largeur des deux côtés. Ensuite, après avoir fait
le cercle et que vous être revenu en C, vous devez bien faire votre coin entre C et M. Pour un juge ce petit détail
fait toute la différence entre un travail bâclé ou précis. Il est également à noter que les lettres de coins, comme H et M, se trouvent à 6
mètres du coin, il faut donc que le cavalier touche à la piste 4 mètres plus loin que la lettre (ainsi le diamètre de 10 mètres sera respecté).

Les reprises

Quand on participe à une compétition, il faut travailler des reprises. Une
reprise est un enchaînement prédéterminé de mouvements qui sera noté
(sur 10) par un juge. Le cavalier doit réaliser que le juge n’évalue que ce qui est présenté pendant la reprise. Il
est donc très important de démontrer ses compétences dans la carrière durant ces quelques minutes
cruciales. Souvent sous le stress et la pression, le cavalier ne pense qu’à être beau, mais il ne «ride» plus son
cheval. S’il a une belle position mais que le cheval s’en va n’importe où, va trop lentement ou trop vite, et si le
cavalier ne réagit pas, le juge croira qu’il n’est pas efficace.
Dans cette situation, il vaut mieux corriger le tir en réagissant à la situation. Par exemple, si vous ne vouliez pas
cravacher votre cheval qui va trop lentement, et que vous ne réagissiez pas avec votre jambe de peur de
choquer le juge, vous obtiendrez des 5/10 partout. En corrigeant votre cheval, vous démontrez au juge que vous êtes conscient
que votre cheval n’était pas assez actif et que vous êtes capable de gérer la situation.
La précision est aussi très importante ! Le cavalier est jugé sur chaque mouvement. Il est extrêmement important que vos figures
soient claires, de faire de beaux coins et considérer les dimensions du manège. Le juge va noter la performance selon cette
chartre (règlements Equine Canada) :
10 Excellent, 9 Très bon, 8 Bon, 7 Assez bon, 6 Satisfaisant, 5 Suffisant, 4 Insuffisant, 3 Assez mauvais, 2 Mauvais, 1 Très
mauvais, 0 Pas exécuté (pratiquement rien du mouvement exigé a été exécuté).
Si le cavalier fait une erreur de parcours où qu’il utilise sa voix, il y aura une pénalité de 2 points. Puis si l’allure est brisée, par
exemple le cheval est au galop mais tombe au trot, le mouvement obtiendra une note de 4/10.
Dans le livre de règlements d’Equine Canada, tous les mouvements, allures et spécifications sont expliqués. Par curiosité, il peut
être très intéressant de lire ces règlements (disponible sur le site internet d’Equine Canada). Une autre chose très importante est
de porter une attention particulière aux mouvements qui ont un coefficient de 2. Ils valent donc pour 2X10 points = 20 points. Le
pas libre ainsi que le mouvement principal du test sont les plus importants. Mon truc pour ne pas être trop stressé dans la
carrière, c’est de voir ma reprise comme une présentation, et les commentaires du juge comme un cours. Les juges sont presque
tous des cavaliers. Ils ne sont pas là pour nous discréditer mais bien pour nous dire ce qu’ils voient de leur point de vue.

Une question de feeling

Comme certains d’entre vous le savent, je vais accoucher dans quelques jours d’un petit garçon. Dès mon 3e
mois de grossesse, j’ai arrêté d’entraîner les chevaux que j’avais à ma charge. Bientôt, je pourrai donc
remonter à cheval, et j’aimerai profiter de cette chronique pour vous dire ce qui me manque le plus.
Tout d’abord, j'ai eu la chance d'avoir une grossesse très facile et j'ai pu continuer à côtoyer mes merveilleux
compagnons équins. Une chance ! Les chevaux sont des animaux très intenses. Ils demandent une attention
particulière et surtout constante. Quand on arrive à côté d'un cheval, il faut arrêter de penser à notre train-train
quotidien et se concentrer sur le moment présent. Pour moi, les chevaux agissent comme un paratonnerre.
Grâce à eux, je reste « ici et maintenant ». La chose dont je m'ennuie le plus, c'est d'avoir la chance de monter et de sentir le
cheval bouger en dessous. Côtoyer des chevaux est extraordinaire. Mais c’est encore plus génial de les monter. Que cette grosse
bête accepte de communiquer et de mettre toute sa force et son intensité à notre service est toujours magique. Le fait que je ne
monte plus me fait rendre compte combien ce moment apporte du positif à la vie du cavalier.
J'ai vraiment très hâte de remonter mon cheval, de marcher, de trotter, de galoper, de fermer mes yeux pour sentir son
mouvement, et surtout de simplement profiter du moment. La prochaine fois que vous monterez sur votre cheval, profitez-en.
Réalisez que votre cheval est beaucoup plus fort que vous et que c’est un choix de sa part que de vous accepter, de vous porter
et de vous faire sentir des choses.
Bonne monte à tous !

Le self-carriage

Cette chronique portera sur la notion de selfcarriage.
Durant ma grossesse, j’ai arrêté de monter mon cheval
qui a donc perdu de la masse musculaire et de l’endurance.
Plusieurs cavaliers l’ont monté, mais ce n’est pas un cheval
facile. Il peut être très fort et impressionnant. Certains cavaliers
peuvent être intimidés et retenir un peu trop le cheval. Trois
semaines après mon accouchement, j’ai recommencé à le
monter. La première chose qui m’a frappé, c’est qu’il essayait
de se tenir dans ma main : il était très lourd dans le contact.
Avez-vous déjà eu l’impression de toujours tirer dans la bouche
de votre cheval ? Quand vous montez à cheval, vous devriez
pouvoir donner vos deux mains sans que le mouvement que
vous faites ne soit dérangé. En aucun cas un cavalier devrait
retenir un cheval, et le cheval ne devrait jamais s’accoter dans le
contact. Les cavaliers débutants ont souvent tendance à se
tenir dans la bouche du cheval. Il ne faut jamais oublier que la
bouche du cheval est au bout des rênes et le contact devrait
seulement servir à demander des mouvements. Par exemple,
pour ralentir, il faut éponger les rênes, et ensuite il faut exiger la
réponse. Puis pour récompenser le cheval, la pression doit être
relâchée. Au moment où la pression est relâchée, le cheval
devrait rester en équilibre dans son mouvement.
À votre prochaine monte, portez attention si vous ou votre
cheval se tient seul. En pensant à cela, votre monte à cheval ne
sera que meilleure !
Alex Joly et
Quatre Temps
Clinique du Dr. Stéphanie Jacques
Stéphanie
Jacques